“L’orgueil,- observa Mary qui se piquait de psychologie - est, je crois, un sentiment très répandu. La nature nous y porte et bien peu parmi nous échappent à cette complaisance que l’on nourrit pour soi-même à cause de telles ou telles qualités souvent imaginaires. La vanité et l’orgueil sont choses différentes, bien qu’on emploie souvent ces deux mots l’un pour l’autre ; on peut être orgueilleux sans être vaniteux. L’orgueil se rapporte plus à l’opinion que nous avons de nous-mêmes, la vanité à celle que nous voudrions que les autres aient de nous.”