“On a le temps de viellir. L'air est plein de nos cris. Mais l'habitude est une grande sourdine.”
“A cheval sur une tombe et une naissance difficile. Du fond du trou, rêveusement, le fossoyeur applique ses fers. On a le temps de vieillir. L'air est plein de nos cris.”
“Vladimir:-Cuando uno piensa, oye.Estragon:-Cierto.Vladimir:-Y eso impide reflexionar.Estragon:-Claro.Vladimir:-Impide pensar.Estragon:-De todos modos se piensa.Vladimir:-¡Qué va!, resulta imposible.Estragon:-Eso es, contradigámonos.Vladimir: Imposible.Estragon:-¿Tú crees?Vladimir:-Ya no nos arriesgamos a pensar.Estragon:-Entonces, ¿De qué nos lamentamos?”
“Estragon:-¿Cuál es nuestro papel en este asunto?Vladimir:-¿Nuestro papel?Estragon:-Tómate tiempo.Vladimir:-¿Nuestro papel? El del suplicante.Estragon:-¿Hasta este extremo?Vladimir: ¿El señor tiene exigencias que hacer valer?Estragon:-¿Ya no tenemos derechos?(Risa de Vladimir, quien se reprime como antes. Mismos gestos, salvo la sonrisa)Vladimir:-Me harías reír si me estuviera permitido.Estragon:-¿Los hemos perdido?Vladimir (con claridad):-Los hemos vendido.”
“L'humanité ... est un puits à deux seaux. Pendant que l'un descend pour être rempli, l'autre monte pour être vidé.”
“Je suis comme ça. Ou j'oublie tout de suite ou je n'oublie jamais."Samuel BECKETT, En attendant GodotI'm like that. Either I forget right away or I never forget. ”
“que ferais-je sans ce monde que ferais-je sans ce monde sans visage sans questionsoù être ne dure qu'un instant où chaque instantverse dans le vide dans l'oubli d'avoir étésans cette onde où à la fincorps et ombre ensemble s'engloutissentque ferais-je sans ce silence gouffre des murmureshaletant furieux vers le secours vers l'amoursans ce ciel qui s'élèvesur la poussieère de ses lestsque ferais-je je ferais comme hier comme aujourd'huiregardant par mon hublot si je ne suis pas seulà errer et à virer loin de toute viedans un espace pantinsans voix parmi les voixenfermées avec moi Translation...what would I do without this world what would I do without this world faceless incuriouswhere to be lasts but an instant where every instantspills in the void the ignorance of having beenwithout this wave where in the endbody and shadow together are engulfedwhat would I do without this silence where the murmurs diethe pantings the frenzies towards succour towards lovewithout this sky that soarsabove its ballast dustwhat would I do what I did yesterday and the day beforepeering out of my deadlight looking for anotherwandering like me eddying far from all the livingin a convulsive spaceamong the voices voicelessthat throng my hiddenness”