“La situation est "presque normale", "almost normal" comme ils disent - car ils ont leurs réseaux et l'assènent dans toutes les langues. Mais non. Qu'on ne présente pas cette situation comme "normale" ou à peu près normale : ce n'est pas parce qu'on s'y habitue qu'elle est normale. Il n'est pas normal de se promener avec une pastille d'iode dans la poche. Il n'est pas normal de se demander si on prend un risque en mangeant un légume vert. Il n'est pas normal que la pluie soudain devienne notre ennemie. Or, c'est exactement ce qu'ils veulent nous faire croire maintenant, avec leurs arguments doucereux comme des suppositoires. (p. 277)”