“Les coutures, les modes sont souvent apliquées à couper les corps féminin de a transcendance: la Chinoise aux pieds bandés peut à peine marcher, les griffes vernies de la star d'Hollywood la privent de ses mains, les hauts talons, les corsets, les paniers, les vertugadins, les crinolines étaient destinés moins à accentuer la combrure du corps féminin qu'à en augmenter l'impotence.”
“Les défauts de l'âme sont comme les blessures du corps: quelque soin qu'on prenne de les guérir, la cicatrice paraît toujours, et elles sont à tout moment en danger de se rouvrir.”
“La solitude qui enveloppe les oeuvres d'art est infinie, etil n'estrien qui permette de moins les atteindre que la critique. Seul l'amour peut les appréhender, les saisir et faire preuve de justesse à leur endroit:”
“À ses yeux, les mauvaises habitudes, la manies et les névroses faisaient partie intégrante de la personnalité et servaient à rompre la monotonie de l'existence.”
“Voici les idées de cette génération qui avait connu dans son enfance les privations de la guerre, qui avait eu vingt ans à la Libération; voici le monde qu'ils souhaitaient léguer à leurs enfants. La femme reste à la maison et tient son ménage (mais elle est très aidée par les appareils électroménagers; elle a beaucoup de temps à consacrer à sa famille). L'homme travaille à l'extérieur (mais la robotisation fait qu'il travaille moins longtemps, et que sontravail est moins dur). Les couples sont fidèles et heureux; ils vivent dans des maisons agréables en dehors des villes (les banlieues). Pendant leurs moments de loisir ils s'adonnent à l'artisanat, au jardinage, aux beaux-arts. À moins qu'ils ne préfèrent voyager, découvrir les modes de vie et les cultures d'autres régions, d'autres pays.”
“Les hommes extrêmement heureux, et les hommes extrêmement malheureux a , sont également portés à la dureté ; témoin les moines et les conquérants. Il n’y a que la médiocrité et le mé- lange de la bonne et de la mauvaise fortune, qui donnent de la douceur et de la pitié." The Spirit of the Laws, Bk VI, Ch IX”