“Mais je t'attendais, je t'attendais, je t'attendais comme mon destin...”
“Le temps n'existe plus pour moi, Niniane. Je t'attendais. Je t'attends. Je t'attendrai.Où que tu sois, je suis à tes côtés. Ma prison a un centre mais n'a pas de frontières. Tu es le centre de mon ETERNITE.”
“Je tiens à mon imperfection comme à ma raison d'être.”
“Mais maintenant je dirai tout, afin que tu saches qui tu quittes, de quel homme tu te sépares. Sais-tu comment d’abord je t’ai comprise ? La passion m’a saisi comme le feu, elle s’est infiltrée dans mon sang comme le poison et a troublé toutes mes pensées, tous mes sentiments. J’étais enivré. J’étais comme étourdi, et à ton amour pur, miséricordieux, j’ai répondu non d’égal à égal, non comme si j’étais digne de ton amour, mais sans comprendre ni sentir. Je ne t’ai pas comprise. Je t’ai répondu comme à la femme qui, à mon point de vue, s’oubliait jusqu’à moi et non comme à celle qui voulait m’élever jusqu’à elle.« Sais-tu de quoi je t’ai soupçonnée, ce que signifiait, s’oublier jusqu’à moi » ? Mais non, je ne t’offenserai pas par mon aveu. Je te dirai seulement que tu t’es profondément trompée sur moi ! Jamais jamais, je n’aurais pu m’élever jusqu’à toi. Je ne pouvais que te contempler dans ton amour illimité, une fois que je t’eus comprise. Mais cela n’efface pas ma faute. Ma passion rehaussée par toi n’était pas l’amour. L’amour, je ne le craignais pas. Je n’osais pas t’aimer. Dans l’amour il y a réciprocité, égalité ; et j’en étais indigne. Je ne savais pas ce qui était en moi !”
“- Pourquoi me dis-tu ça ?- Parce que tu es mon fils et que je te connais comme si je t'avais fait.”
“Moi, je ne m’exprime jamais comme les autres !... Je ne fais rien comme les autres!... Mais j’en suis bien fatigué !... bien fatigué !...”