“Julien cherchait a ne pas s'exagerer cette cinguliere amitie. Il la comparait lui-meme a un commerce arme. Chaque jour en se retrouvant, avant de reprendre le tonpreque intime de la veille, on se demandait presque: Serons-nous aujourd'hui amis ou ennemis?”
“etre ou ne pas etre se demandait shakspear .y'a t'il plus de puissance d'ame a subir . ou bien s' armer contre les vagues de douleurs. avant que les maux spirituelles du vertige demeurent . avnt que laterre dit sa parole aux milles tortures naturelles . avant que le seigneur devient en colére . souvient toi de ta naissance prmiére . le jour ou on t'a apris la priére . ton coeur etait brave trés propre .tu cherchait la paix pour mieucx vivre alors que la paix. cest s'offrir le luxe e ne plus souffrir . inconscient tu était du terme mourir . l'agonie de la mort va te couvrir .cette heure tu connaitras une valeure . a quoi sert de vivre deux heures sans savoir que le destin c'est l'enfer .etre ou ne pas etre se demandait un jeune asperger .telle est la question du grand mistére. reveille toi pour ne plus dormir . car la cloche de la restruction va te couvrir.”
“Pour respecter un individu, ne faut-il pas croire en l'importance de la subjectivité, cette liberté légitime que nous portons en nous et qui nous donne le droit de nous exprimer.”
“Il eut même le temps de comparer les mérites respectifs de l'une et de l'autre et de faire ce choix sans conséquence pratique que font presque toujours les hommes en regardant les femmes. Darenski, qui cherchait à mettre la main sur le commandant de l'armée, qui se demandait si celui-ci lui donnerait les chiffres dont il avait besoin, qui se demandait où il pourrait trouver à manger et à dormir, qui aurait aimé savoir si la division où il devait se rendre n'était pas trop éloignée et si la route qui y menait n'était pas trop mauvaise, Darenski, donc, eut le temps de se dire pour la forme (mais quand même pas seulement pour la forme): 'Celle-là!' Et il advint qu'il n'alla pas chez le chef de l'état-major mais resta à jouer aux cartes.”
“La situation est "presque normale", "almost normal" comme ils disent - car ils ont leurs réseaux et l'assènent dans toutes les langues. Mais non. Qu'on ne présente pas cette situation comme "normale" ou à peu près normale : ce n'est pas parce qu'on s'y habitue qu'elle est normale. Il n'est pas normal de se promener avec une pastille d'iode dans la poche. Il n'est pas normal de se demander si on prend un risque en mangeant un légume vert. Il n'est pas normal que la pluie soudain devienne notre ennemie. Or, c'est exactement ce qu'ils veulent nous faire croire maintenant, avec leurs arguments doucereux comme des suppositoires. (p. 277)”
“Le créateur, ou l´artiste, ne se contente pas de produire un objet utile, mais il investit cet objet de sa subjectivité, de son ressenti personnel: il va incarner dans son oeuvre son 'idea', c´est-à-dire le projet, la vision qu´il porte en lui et dans laquelle d´autres vont se retrouver, car la création artistique, acte gratuit, sans "utilité" réelle, est une activité symbolique qui s´adresse au plus profond de l´être. D´ailleurs, pour la qualifier, nous utilisons le language du coeur et de l´âme: face à une oeuvre d´art nous nous déclarons "émus", "touchés", "bouleversés". Ce n´est pas l´usage que nous pouvons en faire qui nous interpelle mais sa dimension esthétique et symbolique gratuite.”