“Mais les livres représentaient-ils la vie ou ne cherchaient-ils qu'à nous en consoler?”
“Ils voulaient nous dire à nous les femmes tutsi: 'Ne donnez plus la vie car c'est la mort que vous donnez en mettant en monde. Vous n'êtes plus porteuses de vie, mais porteuses de mort.”
“Les hommes, ils s'enfournent dans les rapides, mais ils ne savent plus ce qu'ils cherchent. Alors ils s'agitent et tournent en rond. Ce n'est pas la peine.”
“La terre nous en apprend plus sur nous que tous les livres. Parce qu'elle nous résiste. L'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle.(Terre des hommes)”
“Mais, en vérité, le changement était-il dans le climat ou dans les coeurs, voilà la question.”
“Tous les hommes politiques d'aujourd'hui, selon Pontevin, sont un peu danseurs, et tous les danseurs se mêlent de politique, ce qui, toutefois, ne devrait pas nous amener à les confondre. Le danseur se distingue de l'homme politique ordinaire en ceci qu'il ne désire pas le pouvoir mais la gloire ; il ne désire pas imposer au monde telle ou telle organisation sociale (il s'en soucie comme d'une guigne) mais occuper la scène pour faire rayonner son moi.”