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Marguerite Yourcenar

Marguerite Yourcenar, original name Marguerite de Crayencour, was a french novelist, essayist, poet and short-story writer who became the first woman to be elected to the Académie Française (French Academy), an exclusive literary institution with a membership limited to 40.

She became a naturalized U.S. citizen in 1947. The name “Yourcenar” is an imperfect anagram of her original name, “Crayencour.”

Yourcenar’s literary works are notable for their rigorously classical style, their erudition, and their psychological subtlety. In her most important books she re-creates past eras and personages, meditating thereby on human destiny, morality, and power. Her masterpiece is Mémoires d'Hadrien, a historical novel constituting the fictionalized memoirs of that 2nd-century Roman emperor. Her works were translated by the American Grace Frick, Yourcenar’s secretary and life companion.

Yourcenar was also a literary critic and translator.


“Más sincero que la mayoría de los hombres, confieso sin ambages las causas secretas de esa felicidad; aquella calma tan propicia para los trabajos y las disciplinas del espíritu se me antoja uno de los efectos más bellos del amor. Y me asombra que esas alegrías tan precarias, tan raramente perfectas a lo largo de una vida humana -bajo cualquier aspecto con que las hayamos buscado o recibido-, sean objeto de tanta desconfianza por quienes se creen sabios, temen el hábito y el exceso de esas alegrías en vez de temer su falta y su pérdida, y gastan en tiranizar sus sentidos un tiempo que estaría mejor empleado en ordenar o embellecer su alma.”
Marguerite Yourcenar
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“Do not mistake me. I am not yet weak enough to yield to fearful imaginings, which are almost as absurd as illusions of hope, and are certainly harder to bear. If I must deceive myself, I should prefer to stay on the side of confidence, for I shall lose no more there and shall suffer less.”
Marguerite Yourcenar
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“Un hombre que lee, que piensa o que calcula, pertenece a la especie y no al sexo; en sus mejores momentos llega a escapar de lo humano.”
Marguerite Yourcenar
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“Little soul, gentle and drifting, guest and companion of my body, now you will dwell below in pallid places, stark and bare; there you will abandon your play of yore. But one moment still, let us gaze together on these familiar shores, on these objects which doubtless we shall not see again....Let us try, if we can, to enter into death with open eyes...”
Marguerite Yourcenar
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“That mysterious play which extends from love of a body to a love of an entire person has seemed to me noble enough to consecrate to it one part of my life.”
Marguerite Yourcenar
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“Quel bel levriero... si distese sulla mia vita (Memorie di Adriano, Saeculum Aureum)”
Marguerite Yourcenar
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“I am not sure that the discovery of love is necessarily more exquisite than the discovery of poetry.”
Marguerite Yourcenar
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“Era demasiado joven para sospechar que la existencia no está hecha de súbitos impulsos y de obstinada constancia sino de compromisos y de olvidos”
Marguerite Yourcenar
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“L'ipocrisia degli uomini? Non esageriamola. La maggior parte pensa troppo poco per pensare doppio.”
Marguerite Yourcenar
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“L'homme est une entreprise qui a contre elle le temps, la nécessité, la fortune, et l'imbécile et toujours croissante primauté du nombre, dit plus posément le philosophe. Les hommes tueront l'homme.(La visite du chanoine)”
Marguerite Yourcenar
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“Les escarmouches avec les théologiens avaient eu leur charme, mais il savait fort bien qu'il n'existe aucun accommodement durable entre ceux qui cherchent, pèsent, dissèquent, et s'honorent d'être capables de penser demain autrement qu'aujourd'hui, et ceux qui croient ou affirment croire, et obligent sous peine de mort leurs semblables à en faire autant.(L'acte d'accusation)”
Marguerite Yourcenar
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“il existait sans doute entre les inquiétes créatures humaines des répulsions et des haines surgies du plus profond de leur nature, et qui, le jour où il ne serait plus de mode de s'exterminer pour cause de religion, se donneraient cours autrement.(La promenade sur la dune)”
Marguerite Yourcenar
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“Il se servait de son esprit comme d'un coin pour élargir de son mieux les interstices du mur qui de toute part nous confine. Les failles grandissaient, ou plutôt le mur, semblait-il, perdait de lui-même sa solidité sans pour autant cesser d'être opaque, comme s'il s'agissait d'une muraille de fumée au lieu d'une muraille de pierre.(L'abîme)”
Marguerite Yourcenar
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“Cette encombrante enveloppe qu'il lui fallait laver, remplir, réchauffer au coin du feu ou sous la toison d'une bête morte, coucher le soir comme un enfant ou comme un vieillard imbécile, servait contre lui d'otage à la nature entière et, pis encore, à la société des hommes.(L'abîme)”
Marguerite Yourcenar
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“L'acte de penser l'intéressait maintenant plus que les douteux produits de la pensée elle-même. (...) Toute sa vie, il s'était ébahi de cette faculté qu'ont les idées de s'agglomérer froidement comme des cristaux en d'étranges figures vaines, de croître comme des tumeurs dévorant la chair qui les a conçues, ou encore d'assumer monstrueusement certains linéaments de la personne humaine, comme ces masses inertes dont accouchent certaines femmes, et qui ne sont en somme que de la matière qui rêve. (...) D'autres notions, plus propres et plus nettes, forgées comme par un maître ouvrier, étaient de ces objets qui font illusion à distance; on ne se lassait pas d'admirer leurs angles et leurs parallèles; elles n'étaient néanmoins que les barreaux dans lesquels l'entendement s'enferme lui-même, et la rouille du faux mangeait déjà ces abstraites ferrailles. (...) Les notions mouraient comme les hommes: il avait vu au cours d'un demi-siècle plusieurs générations d'idées tomber en poussière.(L'abîme)”
Marguerite Yourcenar
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“une once d'inertie pèse plus qu'un boisseau de sagesse(La conversation à Innsbruck)”
Marguerite Yourcenar
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“quand je vois combien peu de gens lisent L'Iliade d'Homère, je prends plus gaiement mon parti d'être peu lu.(La conversation à Innsbruck)”
Marguerite Yourcenar
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“On n'est bien que libre, et cacher ses opinions est encore plus gênant que de couvrir sa peau.(La conversation à Innsbruck)”
Marguerite Yourcenar
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“The founding of libraries was like constructing more public granaries, amassing reserves against a spiritual winter which by certain signs, in spite of myself, I see ahead…”
Marguerite Yourcenar
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“Meditation upon death does not teach one how to die; it does not make the departure more easy, but ease is not what I seek. Beloved boy, so willful and brooding, your sacrifice will have enriched not my life but my death....Centuries as yet unborn within the dark womb of time would pass by thousands over that tomb without restoring life to him, but likewise without adding to his death, and without changing the fact that he had been.”
Marguerite Yourcenar
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“Laws change more slowly than custom, and though dangerous when they fall behind the times are more dangerous still when the presume to anticipate custom.”
Marguerite Yourcenar
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“I was glad that our venerable, almost formless religions, drained of all intransigence and purged of savage rites, linked us mysteriously to the most ancient secrets of man and of earth, not forbidding us, however, a secular explanation of facts and a rational view of human conduct.”
Marguerite Yourcenar
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“Those sages of the ancient world, unbound by dogma of any kind, thought as we do in terms of physics, or rather, physiology, as applied to the whole universe: they envisaged the end of man and the dying out of this sphere.”
Marguerite Yourcenar
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“This Second Century appeals to me because it was the last century, for a very long period of time, in which men could think and express themselves with full freedom. As for us, we are perhaps already very far from such times as that.”
Marguerite Yourcenar
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“En ce qui me concerne, je suis végétarienne à quatre-vingt-quinze pour cent. L'exception principale serait le poisson, que je mange peut-être deux fois par semaine pour varier un peu mon régime et en n'ignorant pas, d'ailleurs, que dans la mer telle que nous l'avons faite le poisson est lui aussi contaminé. Mais je n'oublie surtout pas l'agonie du poisson tiré par la ligne ou tressautant sur le pont d'une barque. Tout comme Zénon, il me déplaît de "digérer des agonies". En tout cas, le moins de volaille possible, et presque uniquement les jours où l'on offre un repas à quelqu'un ; pas de veau, pas d'agneau, pas de porc, sauf en de rares occasions un sandwich au jambon mangé au bord d'une route ; et naturellement pas de gibier, ni de bœuf, bien entendu.- Pourquoi, bien entendu ?- Parce que j'ai un profond sentiment d'attachement et de respect pour l'animal dont la femelle nous donne le lait et représente la fertilité de la terre. Curieusement, dès ma petite enfance, j'ai refusé de manger de la viande et on a eu la grande sagesse de ne pas m'obliger à le faire. Plus tard, vers la quinzième année, à l'âge où l'on veut "être comme tout le monde", j'ai changé d'avis ; puis, vers quarante ans, je suis revenue à mon point de vue de la sixième année.(p. 288)”
Marguerite Yourcenar
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“Et, assurément, la réalité est plus sombre encore que n'osait la prévoir le savant [F. Schrader] qui formulait en 1911 ces conclusions, dont les technocrates et les promoteurs de l'époque ont dû sourire. Il ne pouvait imaginer ni les pluies acides, ni la pollution des rivières et des mers par le mercure et les autres déchets de l'industrie chimique et atomique, ou par l'élévation artificielle de la température de l'eau due aux usines riveraines. Il n'avait pas prévu que plus de deux mille espèces animales seraient exterminées avant la fin du siècle ; il ne savait encore rien de l'usage des herbicides, ni des sournois dépotoirs atomiques, cachés dans des endroits écartés, quand ce n'est pas aux abords des villes, ou transportés secrètement à prix d'or pour continuer leur cycle millénaire de nuisance dans le sous-sol des continents pauvres. Il n'eût même pas été capable d'imaginer le désastre de nos marées noires, fruit de l'incurie et de l'avidité, car une construction plus solide et plus rationnelle des pétroliers obligerait à en éliminer la plupart. Il ne pouvait pas prévoir non plus la destruction de la stratosphère, la raréfaction de l'oxygène et de l'ozone, la calotte thermique obscurcissant la lumière solaire et élevant artificiellement la température au ras du sol. On voit du moins qu'il en savait assez pour signaler le chemin pris par nos apprentis sorciers et par nos marchands du Temple, qui de nos jours n'encombrent plus seulement les abords des sanctuaires mais la terre entière. Ce qu'il disait, avec quelques autres (Albert Schweitzer, un peu plus tard, en Afrique, était alerté lui aussi par les trop soudains changements de climat), nous le crions aujourd'hui. (p. 275)”
Marguerite Yourcenar
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“Je condamne l'ignorance qui règne en ce moment dans les démocraties aussi bien que dans les régimes totalitaires. Cette ignorance est si forte, souvent si totale, qu'on la dirait voulue par le système, sinon par le régime. J'ai souvent réfléchi à ce que pourrait être l'éducation de l'enfant. Je pense qu'il faudrait des études de base, très simples, où l'enfant apprendrait qu'il existe au sein de l'univers, sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources, qu'il dépend de l'air, de l'eau, de tous les êtres vivants, et que la moindre erreur ou la moindre violence risque de tout détruire. Il apprendrait que les hommes se sont entre-tués dans des guerres qui n'ont jamais fait que produire d'autres guerres, et que chaque pays arrange son histoire, mensongèrement, de façon à flatter son orgueil. On lui apprendrait assez du passé pour qu'il se sente relié aux hommes qui l'ont précédé, pour qu'il les admire là où ils méritent de l'être, sans s'en faire des idoles, non plus que du présent ou d'un hypothétique avenir. On essaierait de le familiariser à la fois avec les livres et les choses ; il saurait le nom des plantes, il connaîtrait les animaux sans se livrer aux hideuses vivisections imposées aux enfants et aux très jeunes adolescents sous prétexte de biologie ; il apprendrait à donner les premiers soins aux blessés ; son éducation sexuelle comprendrait la présence à un accouchement, son éducation mentale la vue des grands malades et des morts. On lui donnerait aussi les simples notions de morale sans laquelle la vie en société est impossible, instruction que les écoles élémentaires et moyennes n'osent plus donner dans ce pays. En matière de religion, on ne lui imposerait aucune pratique ou aucun dogme, mais on lui dirait quelque chose de toutes les grandes religions du monde, et surtout de celles du pays où il se trouve, pour éveiller en lui le respect et détruire d'avance certains odieux préjugés. On lui apprendrait à aimer le travail quand le travail est utile, et à ne pas se laisser prendre à l'imposture publicitaire, en commençant par celle qui lui vante des friandises plus ou moins frelatées, en lui préparant des caries et des diabètes futurs. Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes plus tôt qu'on ne le fait. (p. 255)”
Marguerite Yourcenar
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“Chaque fois que je vais dans un super-market, ce qui du reste m'arrive rarement, je me crois en Russie. C'est la même nourriture imposée d'en haut, pareille où qu'on aille, imposée par des trusts au lieu de l'être par des organismes d’État. Les États-Unis, en un sens, sont aussi totalitaires que l'URSS, et dans l'un comme dans l'autre pays, et comme partout d'ailleurs, le progrès (c'est-à-dire l'accroissement de l'immédiat bien-être humain) ou même le maintien du présent état de choses dépend de structures de plus en plus complexes et de plus en plus fragiles. Comme l'humanisme un peu béat du bourgeois de 1900, le progrès à jet continu est un rêve d'hier. Il faut réapprendre à aimer la condition humaine telle qu'elle est, accepter ses limitations et ses dangers, se remettre de plain-pied avec les choses, renoncer à nos dogmes de partis, de pays, de classes, de religions, tous intransigeants et donc tous mortels. Quand je pétris la pâte, je pense aux gens qui ont fait pousser le blé, je pense aux profiteurs qui en font monter artificiellement le prix, aux technocrates qui en ont ruiné la qualité - non que les techniques récentes soient nécessairement un mal, mais parce qu'elles se sont mises au service de l'avidité qui en est un, et parce que la plupart ne peuvent s'exercer qu'à l'aide de grandes concentrations de forces, toujours pleines de potentiels périls. Je pense aux gens qui n'ont pas de pain, et à ceux qui en ont trop, je pense à la terre et au soleil qui font pousser les plantes. Je me sens à la fois idéaliste et matérialiste. Le prétendu idéaliste ne voit pas le pain, ni le prix du pain, et le matérialiste, par un curieux paradoxe, ignore ce que signifie cette chose immense et divine que nous appelons "la matière". (p. 242)”
Marguerite Yourcenar
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“- Vous êtes plus pessimiste qu'autrefois ?- Pessimisme et optimisme, encore deux mots que je récuse. Il s'agit d'avoir les yeux ouverts. Le médecin qui analyse le sang et les selles d'un malade, mesure sa fièvre et prend sa tension, n'est ni optimiste ni pessimiste : il fait de son mieux à partir de ce qui est. Mais, si l'on peut employer ce misérable mot, je me sens pessimiste quand je constate combien la masse humaine a peu changé depuis des millénaires. Les plus grands réformateurs se sont généralement heurtés à cette quasi-impossibilité de changer l'homme, et leur leçon s'est généralement perdue après eux. (p.240)”
Marguerite Yourcenar
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“Quand je considère ma vie, je suis épouvanté de la trouver informe. L'existence des héros, celle qu'on nous raconte, est simple ; elle va droit au but comme une flèche. Et la plupart des hommes aiment à résumer leur vie dans une formule, parfois dans une vanterie ou dans une plainte, presque toujours dans une récrimination ; leur mémoire leur fabrique complaisamment une existence explicable et claire. Ma vie a des contours moins fermes...Le paysage de mes jours semble se composer, comme les régions de montagne, de matériaux divers entassés pêle-mêle. J'y rencontre ma nature, déjà composite, formée en parties égales d'instinct et de culture. Ça et là, affleurent les granits de l'inévitable ; partout, les éboulements du hasard. Je m'efforce de reparcourir ma vie pour y trouver un plan, y suivre une veine de plomb ou d'or, ou l'écoulement d'une rivière souterraine, mais ce plan tout factice n'est qu'un trompe-l'oeil du souvenir. De temps en temps, dans une rencontre, un présage, une suite définie d'événements, je crois reconnaître une fatalité, mais trop de routes ne mènent nulle part, trop de sommes ne s'additionnent pas. Je perçois bien dans cette diversité, dans ce désordre, la présence d'une personne, mais sa forme semble presque toujours tracée par la pression des circonstances ; ses traits se brouillent comme une image reflétée sur l'eau. Je ne suis pas de ceux qui disent que leurs actions ne leur ressemblent pas. Il faut bien qu'elles le fassent, puisqu'elles sont ma seule mesure, et le seul moyen de me dessiner dans la mémoire des hommes, ou même dans la mienne propre ; puisque c'est peut-être l'impossibilité de continuer à s'exprimer et à se modifier par l'action que constitue la différence entre l'état de mort et celui de vivant. Mais il y a entre moi et ces actes dont je suis fait un hiatus indéfinissable. Et la preuve, c'est que j'éprouve sans cesse le besoin de les peser, de les expliquer, d'en rendre compte à moi-même. Certains travaux qui durèrent peu sont assurément négligeables, mais des occupations qui s'étendirent sur toute la vie ne signifient pas davantage. Par exemple, il me semble à peine essentiel, au moment où j'écris ceci, d'avoir été empereur..." (p.214)”
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“On peut dire que tout est prédestiné, que tout est un arrangement extrêmement savant dont nous ne voyons qu'une toute petite partie. On peut dire aussi que tout est chaos, et je me heurterai à ce dilemme jusqu'au bout. (p. 166)”
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“Le souvenir n'est qu'un regard posé de temps en temps sur des êtres devenus intérieurs,mais qui ne dépendent pas de la mémoire pour continuer d'exister.”
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“Leaving behind books is even more beautiful — there are far too many children.”
Marguerite Yourcenar
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“Tout bonheur est un chef-d'oeuvre: la moindre erreur le fausse, la moindre hésitation l'altère, la moindre lourder le dépare, la moindre sottise l'abêtit.”
Marguerite Yourcenar
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“He had reached that moment in life, different for each one of us, when a man abandonds himself to his demon or to his genius, following a mysterious law which bids him either to destroy or outdo himself.”
Marguerite Yourcenar
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“This city belongs to ghosts, to murderers, to sleepwalkers. Where are you, in what bed, in what dream?”
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“La parola scritta m'ha insegnato ad ascoltare la voce umana, press'a poco come gli atteggiamenti maestosi e immoti delle statue m'hanno insegnato ad apprezzare i gesti degli uomini. Viceversa, con l'andar del tempo, la vita m'ha chiarito i libri.”
Marguerite Yourcenar
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“If you love life you also love the past, because it is the present as it has survived in memory." Translation by David Downie”
Marguerite Yourcenar
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“Men who care passionately for women attach themselves at least as much to the temple and to the accessories of the cult as to their goddess herself.”
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“And nevertheless I have loved certain of my masters, and those strangely intimate though elusive relations existing between student and teacher, and the Sirens singing somewhere within the cracked voice of him who is first to reveal a new idea. The greatest seducer was not Alcibiades, afterall, it was Socrates.”
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“On n'est pas libre tant qu'on désire, qu'on veut, qu'on craint, peut-être tant qu'on vit.”
Marguerite Yourcenar
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“Je sais que je ne sais pas ce que je ne sais pas.”
Marguerite Yourcenar
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“Ce n'était pas trop de toute une vie pour confronter l'un par l'autre ce monde où nous sommes et ce monde qui est nous.”
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“Notre grande erreur est d'essayer d'obtenir de chacun en particulier les vertus qu'il n'a pas, et de négliger de cultiver celles qu'il possède.”
Marguerite Yourcenar
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“Manger un fruit, c'est faire entrer en soi un bel objet vivant, étranger, nourri et favorisé comme nous par la terre; c'est consommer un sacrifice où nous nous préférons aux choses.”
Marguerite Yourcenar
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“La mémoire de la plupart des hommes est un cimetière abandonné, où gisent sans honneurs des morts qu'ils ont cessé de chérir. Toute douleur prolongée insulte à leur oubli.”
Marguerite Yourcenar
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“Ce qui nous rassure du sommeil, c'est qu'on en sort, et qu'on en sort inchangé, puisqu'une interdiction bizarre nous empêche de rapporter avec nous l'exact résidu de nos songes.”
Marguerite Yourcenar
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“la possibilité de jeter le masque en toutes choses est l'un des rares avantages que je trouve à vieillir”
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“... dans tout combat entre le fanatisme et le sens commun, ce dernier a rarement le dessus.”
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“Ce matin, l'idée m'est venue pour la première fois que mon corps, ce fidèle compagnon, cet ami plus sûr, mieux connu de moi que mon âme, n'est qu'un monstre sournois qui finira par dévorer son maître.”
Marguerite Yourcenar
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