“C'était une de ces soirées délicieuses à l'âme, un de ces moments qui ne s'oublient jamais, une de ces heures passées dans la paix et le désir, et dont, plus tard, le charme est toujours un sujet de regret, même quand nous nous trouvons plus heureux.”

Balzac
Time Neutral

Explore This Quote Further

Quote by Balzac: “C'était une de ces soirées délicieuses à l'âme, … - Image 1

Similar quotes

“Un homme sans passion e sans argent reste maitre de sa personne; mais un maleureux qui aime ne s'appartient plus et ne peut pas se tuer. L'amour nous donne une sorte de religion pour nous-meme, nous respectons en nous une autre vie, il devient alors le plus horibble des malheures avec une espérance, une espérance qui vous fait accepter des tortures”


“Comme les cristaux et les étoiles, comme les cellules et les plantes, nos âmes aussi se divisent (...). de même que nous nous divisons, nous nous retrouvons. Et ces retrouvailles se nomment l'Amour. Car lorsqu'une âme se divise, elle se divise toujours en une partie masculine et une partie fémnine. C'est expliqué ainsi dans le livre de la Genèse: l'âme d'Adam est divisée, et Eve est née de lui. (...). Dans chaque vie, nous avons la mystérieuse obligation de retrouver, au moins, une de ces Autres Parties. Le Grand Amour, qui les a séparées, se réjouit de l'Amour qui les réunit. - Et comment puis-je savoir que c'est mon Autre Partie?- En prenant des risques. En courant le risque de l'échec, des déceptions, des désillusions, mais en ne cessant jamais de chercher l'Amour. Celui qui ne renonce pas à cette quête est gagnant.”


“Quand nous prendrons conscience de notre rôle, même le plus effacé, alors seulement nous serons heureux. Alors seulement nous pourrons vivre en paix et mourir en paix, car ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort.(Terre des Hommes, ch. VIII)”


“Hélas! Nous ne manquons jamais d'argent pour nos caprices, nous ne discutons que le prix des choses utiles ou nécessaires; nous jetons l'or avec insouciance à des danseuses, et nous marchandons un ouvrier dont la famille affamée attend la paiement d'un mémoire. Combien de gens ont un habit de cent francs, un diamant à la pomme de leur canne, et dinent à vingt-cinque sous? Il semble que nous n'achetions jamais assez chèrementles plaisirs de la vanité”


“Un livre taché d'encre, de café, de thé qui a viré à la rouille, de graisse, croustillant de miettes et parsemé de cils ou de cendres, s'il peut courroucer ou dégoûter un lecteur de passage, sera feuilleté avec bienveillance et tendresse par son propriétaire, car ces marques sont la preuve de l'étude passionnée et des heures de lutte énergique avec les feuilles et les mots. Plus on aime le livre et plus il se plisse, plus il s'épaissit de ces matières organiques. Les livres les moins attirants e sont-ils pas ces livres qui ne sont pas neufs mais à peine usagés, vendus à prix réduits, dont on sent qu'ils ont été lus sans amour puis revendus sans même avoir été abîmés?”


“Je savais qu'un afflux inespéré d'énergie l'avait levé de son lit, lui avait donné la force de s'habiller, la soif de sortir, le désir que nous partagions une fois encore ce plaisir conjugal et je savais aussi que c'était le signe qu'il restait peu de temps, l'état de grâce qui précède la fin, mais cela ne m'importait pas et je voulais seulement profiter de cela, de ces instants dérobés au joug de la maladie, de sa main tiède dans la mienne et des vibrations de plaisir qui nous parcouraient tous deux parce que, grâce en soit rendue au ciel, c'était un film dont nous pouvions partager ensemble la saveur.”