“Et voilà que , comme dans l' Ancien Testament , le pauvre possède un seul agneau qui fait son bonheur , et le riche qui a des troupeaux envie la brebis du pauvre et la lui dérobe ! ... sans le prévenir , sans la lui demander .”

Honoré de Balzac

Explore This Quote Further

Quote by Honoré de Balzac: “Et voilà que , comme dans l' Ancien Testament , … - Image 1

Similar quotes

“Les avares ne croient pas à une vie à venir. Le présent est tout pour eux. Cette réflexion jette une horrible clarté sur l'époque actuelle, où, plus qu'en aucun autre temps, l'argent domine les lois, la politique et les moeurs. Institutions, livres, hommes et doctrines, tout comspire à miner la croyance d'une vie future sur laquelle l'édifice social est appuyé depuis dix-huit cents ans. Maintenant le cercueil est une transition peu redoutée. L'avenir, qui nous attendait par delà le requiem, a été transposé dans le présent. Arriver per fas et nefas au paradis terrestre du luxe et des jouissances vaniteuses, pétrifier son coeur et se macérer le corps en vue de possessions passagères, comme on souffrait le martyre de la vie en vue de biens éternels est la pensé générale! pensée d'ailleurs écrite partout, jusque dans les lois....”


“Un homme sans passion e sans argent reste maitre de sa personne; mais un maleureux qui aime ne s'appartient plus et ne peut pas se tuer. L'amour nous donne une sorte de religion pour nous-meme, nous respectons en nous une autre vie, il devient alors le plus horibble des malheures avec une espérance, une espérance qui vous fait accepter des tortures”


“Le char de la civilisation, semblable à celui de l'idole de Jaggernaut, à peine retardé par un cœur moins facile à broyer que les autres et qui enraye sa roue, l'a brisé bientôt et continue sa marche glorieuse.”


“Mais Paris est un véritable océan. Jetez-y la sonde, vous n'en connaîtrez jamais la profondeur. Parcourez-le, décrivez-le : quelque soin que vous mettiez à le parcourir, à le décrire ; quelques nombreux et intéressés que soient les explorateurs de cette mer, il s'y rencontrera toujours un lieu vierge, un antre inconnu, des fleurs, des perles, des monstres, quelque chose d'inouï, oublié par les plongeurs littéraires.”


“Le bonheur est la poésie des femmes.”


“Hélas! Nous ne manquons jamais d'argent pour nos caprices, nous ne discutons que le prix des choses utiles ou nécessaires; nous jetons l'or avec insouciance à des danseuses, et nous marchandons un ouvrier dont la famille affamée attend la paiement d'un mémoire. Combien de gens ont un habit de cent francs, un diamant à la pomme de leur canne, et dinent à vingt-cinque sous? Il semble que nous n'achetions jamais assez chèrementles plaisirs de la vanité”